Les 5 remèdes de grand-mère pour faire face aux maux de l’hiver

  1. Le jeûne

Jeûner, c’est s’abstenir de toute nourriture durant une période plus ou moins longue, d’une journée à plusieurs dizaines de jours. Vous savez quoi ? Tout le monde jeûne au quotidien, même vous ! Lorsque la nuit, l’être humain s’abstient de nourriture, il jeûne (généralement entre 8 et 14 heures). La nuit correspond à la phase de nettoyage de l’organisme au cours de laquelle il élimine ce dont il n’a pas besoin. D’où le nom de « déjeuner » (dé-jeûner) ou « breakfast » (break the fast) en Anglais.

La nature jeûne depuis la nuit des temps, les animaux jeûnent et l’être humain en a lui aussi cette capacité. Pendant le jeûne, l’organisme utilise ses réserves pour subvenir au besoin cellulaire. C’est le principe de l’autolyse. La lyse (destruction cellulaire) s’effectue sur les tissus superflus, malades et parfois dangereux. Ainsi, les excès de graisses en réserve seront utilisés bien avant que ne soient entamées les masses musculaires (celles-ci peuvent être partiellement utilisées si le jeûne se prolonge sur une longue durée). Les organes nobles comme le cerveau, les tissus nerveux, les glandes, le cœur ne sont pas affectés par cette lyse. Le jeûne est un processus d’auto-nettoyage sélectif de l’organisme. En même temps que s’effectue cette autolyse organique, il se produit une élimination accrue de toxines qui encombrent habituellement l’organisme, même à notre insu. La réduction de la toxémie favorise le renforcement du terrain organique, et favorise ainsi notre immunité naturelle. C’est pourquoi le jeûne peut être intéressant à pratiquer dans le cadre de certaines pathologies notamment les pathologies infectieuses. Observez simplement ce qui se fait automatiquement : l’enfant malade repousse toute nourriture et ne réclame éventuellement que des boissons. Le chien malade se blottit dans sa niche et ne mange rien durant plusieurs jours jusqu’à ce qu’il aille mieux. Vous-même, en tant qu’être humain, lorsque vous êtes malades, n’avez pas faim ! Mais la société et l’éducation ont imprégné dans l’esprit de nous tous qu’il était nécessaire de manger pour avoir des forces. Mais que neni ! Au contraire, manger va détourner l’énergie sur la digestion, énergie utilisée par votre organisme pour s’auto-guérir et lutter contre l’agent infectieux. Saviez-vous qu’en jeûnant, votre organisme économise les 30% de l’énergie, qui sont couramment dévolus à la digestion lors du métabolisme. L’organisme malade doit consacrer temps et forces à sa propre guérison, le jeûne est une aide merveilleuse pour cela (note : dans le cadre de pathologies lourdes, le jeûne est à valider avec son médecin traitant).

  1. Les lavements

Tous les grands noms de la médecine depuis Hippocrate ont insisté sur l’importance d’avoir une hygiène intestinale correcte.  La recherche scientifique apporte de plus en plus d’éléments indiquant qu’il est possible d’associer jusqu’à 90% des pathologies humaines à un intestin dysfonctionnel. On peut affirmer, que de même que les maladies, la santé et la vitalité commencent dans l’intestin.

Le lavement intestinal est une technique d’hydrologie couramment utilisée en naturopathie. C’est une pratique simple, efficace et abordable, qui peut se faire chez soi. Ils sont idéaux pour nettoyer le côlon, extrêmement congestionné chez la plupart d’entre nous. Ils évitent l’auto-intoxication au niveau du côlon permettant de fait de réduire la diffusion de cette toxicité aux organes alentour (foie, reins, rate, pancréas, glandes surrénales, etc.). Il existe des poches à lavement (également appelées « bock » à lavement) souples que l’on peut emmener partout avec soi (cf. image ci-contre).

Un lavement dure environ 20 à 30 min, et peut se faire soit le matin à jeun, soit le soir avant de se coucher en sautant le dîner. Quand vous êtes malade, en commencez à vous sentir fébrile, videz-vous l’intestin, jeûner et dormez !

Les lavements de nez à la corne sont également très efficace pour éviter les rhumes.

Différents types de boc / poches à lavement intestinal.

  1. Les bains de siège à friction

Au XIXe siècle, un autodidacte suisse, Louis Kuhne découvrait de manière empirique une pratique de santé simple, gratuite et sans aucun effet secondaire : les bains de siège à friction. Il eut en effet l’intuition que des surcharges venues de l’intestin, poussées par la chaleur du ventre, circulaient dans notre corps en allant vers ses extrémités et étaient la cause de toutes les maladies. Pour les ramener vers l’intestin et les éliminer, il suffisait, selon lui, de refroidir le sexe en exerçant une friction, tout en adoptant une alimentation saine pour éviter une nouvelle accumulation de surcharges.

C’est au Dr Jean Minaberry, endocrinologue, diabétologue et nutritionniste à Bordeaux que revient le mérite d’avoir donné la clef scientifique de la méthode empirique Kuhne. Après avoir étudié la nature et les fonctions de nos graisses pendant trente ans, ce docteur a constaté que lorsque le bol alimentaire arrive dans l’intestin grêle, il se divise en trois parties. L’une part vers la sortie (selles), la seconde dans les capillaires (sang) la troisième dans un système d’une seule pièce, le fascia. Le fascia circule dans tout le corps, enveloppe os, muscles, organes, passe dans les moindres recoins de notre corps, sous la peau, avec des points de contact, des points d’échanges en tous lieux et se termine au niveau du côlon. Les graisses vont de l’intestin grêle jusqu’au côlon après avoir parcouru tout le corps et avoir rempli de multiples fonctions. Pour pouvoir circuler, ces graisses doivent être propulsées par les vibrations du fascia, tout comme les selles ne peuvent être expulsées que par la motilité de l’intestin. Dans les deux cas, ce sont la friction dans les plis de l’aine (marche) et la fraîcheur des plis de l’aine, du sexe et du périnée (sueur qui vient des poils pubiens, glisse et s’évapore produisant la fraîcheur) qui permettent la motilité de l’intestin et la vibration du fascia. Les graisses doivent être fluides et non épaisses. Le Dr Jean Minaberry nous enseigne que nous ne devrions avoir que des graisses fluides dites brunes (graisse du nourrisson). Rien de plus simple que d’atteindre ce but : cela ne dépend que de la qualité de la mastication et de la qualité des aliments et de leurs combinaisons. La combinaison entre fruits et graines oléagineuses est excellente pour fabriquer des graisses fluides. C’est l’alimentation naturelle du cueilleur. À condition de mastiquer et d’insaliver tranquillement et de ne rien ajouter à ces plats.

Comment le pratiquer avec la méthode de l’eau et du gant de toilette ?

Asseyez-vous sur le bord d’un bidet (ou au-dessus d’un récipient posé dans la cuvette des toilettes s’il n’y a pas de bidet), le haut du corps très au chaud, les pieds, eux aussi, bien au chaud (surtout pas de pieds nus sur le carrelage !). À part la zone concernée par le bain, efforcez-vous de garder tout le reste couvert et au sec. Vous plongez le gant de toilette dans l’eau bien fraîche et vous le faites glisser du périnée au pli de l’aine jusqu’à la hauteur de l’os du pubis, une fois d’un côté, une fois de l’autre en replongeant le gant dans l’eau à chaque fois. Le minimum quotidien recommandé est de deux fois 10 minutes ou une fois 20 minutes.

Pour votre culture, la pratique des bains froids, a aussi été abordé par Kneipp, un abbé allemand hygiéniste du 19e siècle.  En 1847, Sebastian Kneipp, 26 ans, atteint de tuberculose et déclaré incurable, tombe sur une publication du docteur Hahn : « De la force et des effets de l’eau fraîche sur le corps humain ». N’ayant plus rien à perdre, il s’administre un autotraitement. Au programme : course à pied deux fois par semaine sur les bords du Danube et plongeons dans une eau à 5 °C ! Un « remède de cheval » qui le guérit en quelques mois. En 1886, il publie son premier traité sous le titre “Ma cure d’eau”. Surnommé le « docteur de l’eau », il enrichit sa méthode pour en faire une véritable hygiène de vie qui considère le corps dans sa globalité. Et finira par soigner le pape Léon XIII, alors âgé de 80 ans.

Quels sont les avantages des bains froids ?

  • stimule le système immunitaire
  • stimule le système hormonal
  • stimule le mouvement des humeurs à l’intérieur du corps
  • améliore la circulation
  • raffermit la peau
  • décongestionne les organes internes
  • favorise la création de graisses brunes si chères à France Guillain avec les bains dérivatifs et à Wim Hof
  • favorise la détente et améliore le sommeil
  • améliore la résistance au froid.

 

Irène Grosjean en parle ICI en vidéo pour les enfants et nouveau né.

ICI, un témoignage comme quoi ils sont également intéressant pendant la grossesse !

  1. L’ail avec le miel à l’ail

Le miel à l’ail est un vieux de remède de grand-mère pour booster son immunité. Les vertus du miel sont connus depuis longtemps, tant en usage interne qu’en externe.

  • Propriétés du miel : antimicrobien, antibactérien, antiparasitaire et cicatrisant.
  • Propriétés de l’ail : antimicrobien, antiparasitaire, antifongique et antiviral grâce à la molécule « allicine » qu’il contient. L’allicine est un principe actif de l’ail fraichement coupé. Il est issu de la transformation enzymatique de deux composants présents dans l’ail : l’alliine et une enzyme l’alliinase. En écrasant une gousse d’ail crue, l’alliine et l’alliinase se conjuguent et forment l’allicine. Cette transformation s’effectue en quelques secondes. La molécule d’allicine ainsi constituée est très volatile et a une durée de vie très courte. C’est également l’allicine qui est responsable de l’odeur caractéristique de l’ail. L’ail aurait également des propriétés anti-cancer contre certains cancers comme le colorectal.

Le miel d’ail permet donc de combiner les bienfaits de ces deux excellents aliments pour la santé, en facilitant l’ingestion d’ail et en évitant des soucis digestifs.

Pour réaliser votre miel à l’ail, vous aurez besoin :

  • d’un pot en verre hermétique
  • de miel cru et bio
  • plusieurs têtes d’ail bio (entre 1 et 4 en fonction de la taille de votre pot)

Par exemple, dans un ancien pot de 720 g de moutarde, utilisez 3 têtes d’ail et environ 800-900 g de miel.

Pour commencer, assurez-vous que votre bocal en verre est bien propre, si besoin, passez-le à l’eau bouillante et laissez-le sécher le temps de procéder à la suite de la recette. Pelez les gousses d’ail. Mettez-les dans le pot en verre (bien sec). Ajoutez le miel jusqu’en haut, en laissant 1 cm environ. L’idée est que le miel couvre les gousses d’ail. Fermez bien le bocal. Entreposez-le 30 à 40 jours à l’obscurité, et laissez la vie faire son travail !

Le miel va se liquéfier et devenir extrêmement fluide et coulant à mesure qu’il commence à fermenter. Le volume diminue, complétez alors à nouveau avec du miel et laissez poursuivre la fermentation. Les gousses d’ail vont flotter jusqu’au sommet du pot.

Comment l’utiliser ?

  • En cure hivernale pour booster le système immunitaire et prévenir les infections : consommez 2 cuillère à café de miel à l’ail par jour (à prendre le matin à jeûn).
  • En cuisine : consommez le miel à l’ail pour aromatiser vos sauces (c’est ce que je préfère !). Les gousses d’ail fermentées sont délicieuses !

  1. Jus d’or ou pipi du dragon (gingembre, curcuma, citron)

Le “Jus du Dragon” ou “pipi du Dragon” est un remède chinois utilisé depuis des siècles.  Il renforce le corps et l’esprit. Très facile et rapide à faire, ce jus naturel est parfait pour rester en parfaite santé et avoir la pêche.

Le citron est une excellente source de vitamine C, essentielle pour renforcer notre système immunitaire et lutter contre les maladies. C’est également un bon désacidifiant. Le gingembre et le curcuma sont de puissants anti-inflammatoires et sources d’antioxydant.

Passez tous les ingrédients suivants à l’extracteur de jus :

  • 5 citrons bio (en les épluchant grossièrement)
  • 100 g de gingembre frais
  • 50 g de curcuma frais
  • 1 petit piment (facultatif)

Réservez ce jus dans une bouteille en verre fermée au réfrigérateur pour plusieurs jours.

Pour le consommer, mettez 2 càS dans un grand verre et ajoutez de l’eau chaude ou de l’eau froide. Buvez ce jus plutôt le matin, le midi ou l’après-midi.

 

Source

Vous n’avez plus aucune raison d’être malade cet hiver !

 

Source :

http://www.pimpmegreen.com/2019/08/10/miel-a-lail/

http://www.pimpmegreen.com/2017/02/01/le-jeune-kesako/

https://www.alternativesante.fr/therapies/bains-derivatifs-france-guillain-revisite-louis-kuhne

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