Sucre, santé et fêtes de Pâques alternatives !

Le sucre est un sujet d’actualité et une cause réelle de nombreux maux de notre société moderne. Angélique, qui a déjà écrit un article sur le blog le mois dernier, s’est récemment lancée le challenge de manger sans sucre afin de voir les effets sur sa santé. En en discutant, nous nous sommes dit que cela ferait un super article !

Cet article va s’organiser en 3 temps :

  1. Partie scientifique avec des données concrètes : qu’est-ce qu’est le sucre, son rôle, son métabolisme, etc., partie que nous avons co-écrit ensemble.
  2. Partie témoignage : Angélique vous parle de son expérience à mi-chemin et vous donne des conseils pour une fête de Pâques alternative & cruelty free.
  3. Partie recettes : je vous propose un menu de Pâques alternatif 100% végétal, à tendance majoritairement crue, coloré, sain et délicieux !

Qui est prêt à relever le défi d’une fête de Pâques alternative ? 🙂

sucre

Qu’est-ce que le sucre ?

Les sucres ou hydrates de carbone forment la famille des « glucides ». On distingue les glucides dites simples des glucides dites complexes.

  • Les glucides simples, ou monosaccharides, sont assimilés rapidement par l’organisme et ne nécessite aucune digestion enzymatique. On retrouve le glucose, le fructose des fruits et le lévulose du miel.
  • Les disaccharides sont composés de deux sucres simples, comme le lactose qui est l’association d’un glucose et d’un galactose, ou le maltose qui combine deux molécules de glucose.
  • Les sucres complexes ou polysaccharides sont de très grosses molécules de sucres (somme de plus de 10 sucres simples) qui servent souvent de réserve. L’amidon désigne la forme de sucres stockés par le végétal. Le glycogène désigne les sucres stockés dans le muscle et le foie par l’homme et l’animal.

Jusqu’à récemment, on parlait de « sucres rapides » vs « sucres lents ». Cette séparation est réductrice car elle ne prend pas en compte le contexte : des études scientifiques montrent que ce n’est pas seulement à partir de la composition d’un aliment glucidique que l’on peut le classer dans telle ou telle classification mais l’environnement : est-il consommé seul (ce qui permettra une digestion plus rapide) ou avec d’autres aliments plus complexes qui ralentissent son absorption (principe des combinaisons alimentaires). La qualité de l’aliment a également un impact : est-ce du sucre raffiné ou du sucre naturel ? On parlera d’avantage d’index glycémique et de charge glycémique, dont les définitions sont les suivantes. (1)

  • index glycémique : « La glycémie est la mesure du taux de sucre (glucose) dans le sang. L’index glycémique permet de classer les aliments en fonction de l’élévation de la glycémie qu’ils produisent quand on les consomme. Plus leur index est élevé, plus les aliments entraînent une hausse rapide du taux de sucre. Cela provoque aussitôt une forte sécrétion d’insuline, dont rôle est de faire baisser le taux de sucre. Ainsi, un aliment à index glycémique élevé provoque rapidement une baisse du taux de sucre à la suite de l’action de l’insuline. Cette baisse de sucre fait alors augmenter la faim. Les aliments à index glycémique haut sont donc plus susceptibles de faire engraisser parce qu’ils ouvrent l’appétit. » (2)
    • Index glycémique élevé > 50 (céréales raffinées, betterave, carottes, pommes de terre à l’eau, pastèque, sirop d’érable, soda, etc.)
    • Index glycémique moyen : 50 (jus de fruits naturels, haricots rouges, petits pois, patates douces, pâtes complètes, etc.)
    • Index glycémique faible < 50 (légumes verts, salade, agrumes, pommes, poires, lentilles, haricots blancs, cacahuètes, etc.)
  • charge glycémique : contrairement à l’index glycémique qui ne prend en compte que la qualité des aliments, la charge glycémique vient compléter cette information en prenant en compte la qualité.

Il est préférable d’éviter de consommer des aliments très sucrés ayant une assimilation rapide, afin d’éviter un pic de glycémie suivi d’une hypoglycémie réactionnelle (vous savez le coup de fatigue post prandial ? ? ) qui concoure au processus pervers d’une nouvelle demande en sucre. Résultat : des hauts et des bas énergétiques affectant nos performances physiques et intellectuelles.

Quels sont les rôles des glucides au sein du corps humain ?

  • Rôle énergétique : elles apportent de l’énergie à l’ensemble de l’organisme (principale source de carburant) et notamment aux organes glucodépendants, à savoir :
    • le cerveau et le système nerveux
    • les muscles
    • le foie
  • Rôle structural : elles participent à l’élaboration des composants de l’ADN, rentrent dans la composition de diverses molécules (vitamines, coenzymes, etc).

A retenir : les glucides sont la principale source d’énergie de l’organisme.

Quels sont les besoins du corps en sucre ?

Les glucides doivent représenter 50 à 55 % de la ration énergétique totale. Ce besoin varie bien entendu en fonction de l’âge, du sexe, de l’activité physique de la personne et de son métabolisme.

Les muscles et le foie sont capables de stocker les sucres sous forme de glycogène, c’est pourquoi il n’est pas nécessaire d’en apporter à chaque repas, nous avons toujours une réserve que l’organisme peut utiliser et cela suffit pour quelques heures (environ une demi journée).

Lorsque l’on prive volontairement notre corps de sucre pour une durée limitée bien déterminée, le corps va s’adapter en fabricant lui-même son glucose à partir des déchets du corps humains, des graisses principalement et des protéines des muscles en petites quantités.

Au contraire, un excès de sucre dans l’organisme provoquera une prise de masse, car le foie les transformera en graisse (eh oui !).

Dans quels aliments trouver du sucre ?

La principale source de glucides est le milieu végétal. On en trouve donc dans :

  • Les fruits (frais et secs)
  • Les légumes
  • Les céréales
  • Les légumineuses et féculents
  • Les sucres raffinés … mais vous l’aurez compris, ces derniers ne sont favorables à votre santé !

Quels sucres consommer ?

  • Les sucres à privilégier :

Le sucre se trouve à l’état naturel dans les fruits et les légumes, c’est là qu’il est le mieux assimilé car il n’est pas dissocié de ses fibres, vitamines et minéraux. La présence de fibres est en effet un critère primordial (démontré scientifiquement) pour limiter une absorption trop rapide des sucres et donc limiter une augmentation soudaine de la glycémie. On retrouve également des sucres naturels comme les dattes, le miel, le sucre de canne intégral, la mélasse, le sirop d’érable ou d’agave comme agents sucrants au lieu du sucre blanc standard.

  • Les sucres à éviter :

Tous les sucres industriels, raffinés, dépourvus d’éléments nutritifs et de fibres. Cela inclut de limiter la consommation des aliments suivants : boissons sucrées, confiseries, viennoiseries, poudres chocolatés, confiture, céréales transformées.

Sachez qu’en consommant ces sucres au détriment des naturels contenus dans les fruits, les légumes, les céréales, etc… on induit un risque de carences en vitamines B et un risque de diabète de type II (non insulino dépendant).

N’hésitez pas à lire les étiquettes, vous vous rendrez vite compte que le sucre est partout ! Essayez ainsi d’éviter :

– les polyols qui sont des produits de synthèse issus d’éléments naturels et sont mal métaboliser par le corps, vous les reconnaitre sous la dénomination des E420, E421 E966, E967, E953 (liste non exhaustive)

– les édulcorants qui ont un fort pouvoir sucrant mais sont totalement artificiels : aspartame (E951) et cyclamates (E952).

Pourquoi choisir d’en réduite la consommation ?

Les glucides sont nécessaires à notre alimentation. Le souci actuel, c’est que le sucre se trouve partout et en plus il s’agit bien souvent de sucre raffiné. Sous cette forme, il est dépourvu de tout nutriment. Certaines personnes développent une réelle addiction au sucre. Des scientifiques ont découvert que le sucre raffiné crée une dépendance plus forte que la cocaïne. Dans l’étude, 94 % des rats ont préféré s’alimenter d’eau sucrée que de cocaïne – une drogue extrêmement addictive et dangereuse. Les rats qui avaient déjà développé une dépendance forte à la cocaïne ont rapidement modifié leur choix pour le sucre, aussitôt que le choix leur a été offert.

Les maladies de civilisation : diabète, problèmes cardio-vasculaire, obésité… sont liées à notre mode de vie mais également à la consommation excessive de sucre. Consommer trop de sucre favorise l’acidification du terrain et le phénomène de déminéralisation. Vous augmentez également vos chances de développer une dysbiose intestinale (déséquilibre de la flore intestinale) et de favoriser une croissance excessive du candida albicans, un champignon naturellement présent dans notre organisme mais qui en trop grosse quantité peut devenir pathogène et fragiliser considérablement notre organisme (on parle alors de candidose).

Parlons des organes intervenant dans le traitement des glucides, et la régulation de la glycémie :

  • Pancréas :

Cet organe annexe au système digestif module la glycémie dans le sang. Si le taux de sucre est trop élevé, le pancréas secrète de l’insuline. L’organisme fera une crise d’hypoglycémie réactionnelle provoquant une souffrance des cellules nerveuses. Le pancréas secrétera alors son hormone hyperglycémiante (le glucagon) pour régulariser le taux de sucre dans le sang. De telles réactions épuise à terme cet organe et entraîne un état de fatigue général.

  • Foie :

Le foie également se fatigue s’il y a une surconsommation de sucre. Cet organe remplit un grand nombre de fonction : épuration du sang, synthèse (métabolisation des nutriments), stockage (vitamines et glycogène) et digestive (émulsion des graisses). Trop de sucre augmentera le travail de synthèse du foie et à terme il risque de s’engorger. Si les sucres ne sont pas utilisés, ils sont stockés par le foie sous forme de glycogène. Mais si les réserves sont pleines, alors ils sont transformés en graisse stockée dans le tissu adipeux (vous savez cette belle peau d’orange ou ce petit bidou ! 🙂 ), le foie s’engorge et ne peut plus remplir correctement ses fonctions.

Alors un conseil, réduisez votre consommation en sucre et votre organisme vous dira merci !

témoignage angélique

DETOX DE PRINTEMPS ET FÊTES DE PÂQUES ALTERNATIVES :  cruelty free, sugar free mais gourmandise !

Coucou tout le monde,

C’est avec un grand plaisir que je reviens faire un tour sur le blog de Sarah pour un travail collaboratif. Comment en sommes-nous arrivées à faire germer cette idée, c’est ce que vous allez découvrir tout de suite. Bonne lecture!

Il y a quelques temps, j’ai décidé de me prendre activement en main et de suivre un programme de sport très tonique sur trois mois afin de compléter le travail déjà entrepris en Tai Chi. Ce programme s’intitule « Programme des 4 saisons » ou « P4S », créé par Kara Bellum.

Pour cela, je vais à la salle de sport du Lundi au Vendredi avant le travail et j’y reste au moins une bonne heure. Mon objectif dans un premier temps est de m’affiner, c’est à dire que je souhaite perdre mes surcharges graisseuses et de m’approcher de mon poids de forme, tout en me créant une base musculaire saine.

Bien entendu, toute peine est perdue si en parallèle je ne fais pas attention à mon alimentation (un des piliers principaux de la naturopathie).

Heureusement, ce programme très complet mets à disposition un « plan de bataille alimentaire » et me donne les éléments clés de la chrononutrition.

Comme je le disais plus haut, je souhaite perdre du poids, c’est pourquoi je dois pratiquer un régime type « sèche ». C’est-à-dire que je limite mes apports caloriques journaliers et je supprime les produits laitiers, les produits transformés (je mange un maximum de produits bruts et des plats « fait maison »), enfin je supprime tous les sucres rapides (même les fruits durant au moins 1 semaine et au maximum 1 mois, ensuite je les réintègrerai à mon alimentation à raison de 100gr par jour). Mon assiette se compose de 50 % de légumes et de 25 % de protéines et 25 % de lipides.

Ce programme est un gros défi pour moi. Avant de commencer, je savais que j’avais la vitalité nécessaire pour le faire, c’est surtout le mental qu’il faut savoir dompter à toute épreuve.

Je viens de passer déjà trois semaines sans sucres rapides et l’expérience se passe bien.

Je suis constamment à l’écoute de mon corps et de mes autres besoins. Par exemple, si je suis fatiguée ou que je ne suis pas trop d’humeur, je vais tout de même aller en sport mais m’hydrater davantage et faire moins d’exercices de force mais des mouvements plus doux.

Gardez à l’esprit que la régularité paye toujours dans tout ce que nous entreprenons que ce soit au niveau alimentaire ou sportif.

Bilan après 3 semaines

Je sens que mon corps commence à changer (je me suis affinée et j’ai perdu 2 kg).

Je fais d’avantage d’activités physiques et mes journées sont plus longues, mais j’ai beaucoup plus d’énergie.

Je comprends mieux mes envies de sucres (beaucoup sont liés à l’émotionnel. Si on prend le temps de prendre du recul, de se poser la question du pourquoi et de respirer, cette envie de sucre se coupe comme par magie).

Je suis d’avantage attirée par les produits sains.

Je suis heureuse que ma démarche engendre ses bénéfices, car la première semaine et le premier week-end ont été très compliqués. Mon corps est passé en mode « détox », j’étais fatiguée, j’avais des envie de sucre tout le temps. Une fois cette période passée le corps s’habitue et le mental s’en accommode. C’est dans ces moments qu’on prend conscience que le sucre se trouve dans un tas de produits.

A l’approche de la fête de Pâques, une autre problématique se pose à moi : « Comment passer les fêtes de Pâques avec un maximum de plaisir ? ».

Pour cela, je vous propose quelques pistes pour une fête de Pâques alternative, moins de consommation et plus de créativité !

Les fêtes sont des moments de joie et de partage où tout le monde aime se faire plaisir.  Si vous souhaitez consommer du chocolat à Pâques, alors privilégiez plutôt la qualité à la quantité. Préférez un œuf en chocolat du chocolatier, plutôt que des produits de marques industriels. Pourquoi ne pas créer des barres chocolatées maison ? Vous pouvez également rendre visite à un producteur local et vous offrir un joli panier de légumes.

Plus qu’une fête religieuse, Pâques symbolise le renouveau : la nature se réveille, les journées sont plus longues, les premiers rayons de soleil font leur apparition.

Je vous encourage à aller voir la nature qui reprend des forces, promenez-vous en conscience et admirez les premiers bourgeons et les floraisons. En ville, sortez dans les parcs remplient de jonquilles. Laissez-vous recharger par les couleurs de la nature et accueillez le printemps.

Avec vos enfants, vous pouvez fabriquer un arbre de Pâques : prenez des branches qui vous plaisent et décorez-les, fabriquez des lapins en papiers. Vous pouvez aussi faire un atelier « Seed Bomb » : drôle et ludique, je vous laisse faire vos propres recherches :). Des tonnes de tutos de bricolage vous attendent sur internet.

Si vous en avez l’occasion, allez voir les poussins, les agneaux et les lapereaux, et laissez-vous émerveiller par ces petits-être et profitez de l’instant présent.

J’associe également une plante à cette fête : le raifort, une plante d’Europe de l’Est de la même famille que le wasabi.

Elle est traditionnellement utilisée dans la cuisine slovène. Mon grand-père a perpétué cette tradition de son pays natal en la faisant pousser dans son jardin et ma grand-mère râpait la racine et parfois la préparait en condiment pour accompagner les plats de Pâques.

Voici quelques vertus du raifort : antibactérien autrefois utilisé dans le traitement des maladies bronchiques et des infections urinaires, fortifiant et anti-cancéreux (il stimule le système immunitaire), facilite la digestion et stimule la circulation sanguine.

Un dernier conseil : mangez des carottes c’est le moment et c’est un bon aliment pour donner un coup d’éclat à votre peau !

A vous dorénavant de tester sans plus attendre les recettes que Sarah vous propose :).

trois points ...

Et si on passait aux choses serieuses


Menu bordeaux

100% végétal, majoritairement cru (seuls les crackers sont cuits), sain, coloré et délicieux !

Crackers amande – sarrasin surmonté de sa quenelle épicée aux airs de printemps 

Green rolls : rouleaux de concombre fourrés à la « ricotta » de tofu lactofermenté aux herbes fraîches

Taboulé cru de chou-fleur

Tarte crue au cacao

(sans sucre raffiné, contient uniquement le sucre naturel des dattes qui sont des fruits dans le dessert)


Pour d’autres recettes, n’hésitez pas à farfouiller dans l’INDEX du blog ou à vous inscrire à la newsletter pour recevoir un livret gratuit d’une dizaine de recettes végétales !


Crackers amande – sarrasin surmonté de sa quenelle épicée aux airs de printemps 

ingred BIG

Pour les crackers (21 crackers de 5.5 cm de diamètre) :

  • 100 g d’amande en poudre
  • 120 g de farine de sarrasin
  • 3 càS d’huile d’olive (20-25 g)
  • 1/2 càc de sel de Guérande (ou tout autre sel non raffiné)
  • 1 càS de graines de lin blond moulues + 3 caS eau
  • 20 – 25 g d’eau (ajouter 1 caS par caS pour éviter d’ajouter trop d’eau)

Pour la tartinade épicée :

  • 1/2 cup de graines de tournesol (90-95 g poids sec –> à faire tremper 2h dans de l’eau tiède ou une nuit dans l’eau froide –> 145 g poids mouillé)
  • 30 g de jus de citron (1 ou 2 citrons)
  • 55 g de tahini cru (purée de sésame, j’utilise la marque Perl’amande qui propose des purées d’oléagineux crues)
  • 110-120 g d’oignon (rouge ou jaune, les deux fonctionnent. Le rouge aura un goût plus doux)
  • 1  gousse fraiche d’ail
  • 2 càS de tamari
  • 1/2 càc de curcuma en poudre
  • 1/3 càc de piment d’Espelette (vous pouvez commencez par en mettre moins et ajuster la quantité en fonction de vos goûts)
  • 1 ou 2 pincées de sel marin non raffiné (comme le sel de guérande)
  • Poivre au moulin
  • 15 g de persil frais bio (ou tout autre herbe fraiche de votre choix)
  • Variante (pour un dip par exemple) : ne mettre que 45 g de Tahini pour ceux qui n’aiment pas trop le goût que cela apporte et 1 ou 2 càS d’huile de sésame.

Note : privélégier autant que possibles le bio pour les herbes fraiches utilisées.

Pour la garniture :

  • des graines germées (alfalfa, fénugrec, trèfle rouge, brocolli, etc.)
  • des fleurs comestibles (ici paquerette, oui oui c’est comestible ! On ne se rend pas toujours bien compte de l’immense diversité végétale à notre disposition…). Attention, lorsqu’on récolte des plantes sauvages, toujours les prendre dans des lieux isolés, loin des routes pour éviter leur exposition à la pollution ou à tout toxique.

crackers 10

methode BIG

  1. La veille au soir, mettre à tremper les graines de tournesol dans un bol recouvert d’eau à température ambiante (ou alors 1h30-2h avant de finaliser la recette dans de l’eau tiède).
  2. Préparer les crackers : préchauffer le four à 180°C (mode pâtisserie chaleur tournante). Dans un saladier, mettre tous les ingrédients et mélanger le tout (commencer à la cuillère puis finir avec les mains pour former une boule).Entre 2 feuilles de cuisson en silicone (ou 2 feuilles de papier cuisson standard), étaler la pâte à l’aide d’un rouleau à pâtisserie. A l’aide d’un emporte-pièce (ici, j’en ai utilisé un de 5.5 cm de diamètre ce qui m’a donné 21 crackers. Ne pas les faire trop épais pour que l’association avec la tartinade reste harmonieuse), couper des disques de pâte. Les étaler sur une feuille de papier cuisson (réutilisable de préférence) et enfourner pour 10-12 min à 180°C. Sortir et laisser refroidir.
  3. Préparer la tartinade : égoutter et rincer les graines de tournesol, les mettre dans le bol du blender avec le reste des ingrédients excepté les herbes fraiches et mixer jusqu’à obtention d’une texture homogène. Ajouter les herbes fraiches et pulser pour garder des morceaux d’herbes et ne pas complètement les incorporer. Goûter et ajuster l’assaisonnement. Réserver au frais 15 min pour pouvoir faire des quenelles plus facilement (c’est facultatif, vous pouvez tout à fait utiliser de suite la tartinade. Celle-ci convient également très bien comme dip avec des légumes crus).
  4. Dresser : sur un crackers, mettre une quenelle de tartinade (faite à l’aide de 2 càc), quelques graines germées, une paquerette et éventuellement une feuille de mélisse si vous en avez dans la jardin.

Crackers Collage prep

crackers 9


Green rolls : rouleaux de concombre fourrés à la « ricotta » de tofu lactofermenté aux herbes fraîches

green rouleaux 7 titled

ingred BIG

Pour les rolls :

  • 1 ou 2 concombres (ou courgettes si vous préférez, ça rend un peu moins d’eau)

Pour la ricotta de tofu :

  • 100 de tofu lactofermenté au pesto de la marque Sojami (en magasin bio)
  • 20 g de jus de citron (1/2 citron)
  • 30 g d’échalotte (2 échalottes)
  • 1 càS de levure alimentaire (maltée ici mais la non maltée fonctionne aussi)
  • 15-20 g de persil frais bio
  • Quelques feuilles de basilic frais bio

Pour la décoration :

  • Radis
  • Persil frais

Green rouleaux Collage

methode BIG

  1. Préparer les rolls : à l’aide d’une mandoline, couper le concombre en fines lamelles dans le sens de la longueur. Mettre les lamelles sur du papier absorbant pour éliminer l’excédent d’eau.
  2. Préparer la « ricotta » de tofu : mettre tous les ingrédients dans le bol du robot et mixer jusqu’à ce que l’ensemble commence à s’amalgamer (en gardant une consistance granuleuse comme sur la seconde photo en partant de la gauche ci-dessus).
  3. Faire les rouleaux : mettre une quenelle de farce à une extrémité des lamelles de concombre et les rouler.
  4. Décorer de tranches fines de radis et de persil frais.

green rouleaux 8 PMG


Taboulé cru de chou fleur

Tabouli raw 3 PMG

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Pour la base :

  • 300 g de florettes de chou fleur cru
  • 35-40 g de persil frais bio (c’est 3/4 d’un bouquet environ)
  • 70 g d’oignon rouge
  • 35-40 g de jus de citron
  • 1 à 2 càS d’huile de sésame bio extraite à froid
  • 2 càS de câpres
  • 2 pincées de sel marin non raffiné
  • Poivre au moulin
  • Quelques pincées de piment d’Espelette au goût

Pour la garniture :

  • des graines germées
  • des fines lamelles de radis 
  • des herbes fraiches (ici basilic bio)

Note : à vous de varier la garniture en fonction de vos envies et du marché de saison. En été, vous pouvez ajouter des dès de concombres, des tomates cerises, pourquoi pas quelques morceaux d’avocat (c’est un délice … !!!), etc. En ce moment, vous pouvez ajouter des carottes rapées, du radis noir, des dès de céleri, etc.

methode BIG

  1. Préparer la base. Pour cela, dans le bol du votre robot culinaire, mettre le chou fleur, l’oignon rouge, le citron, l’huile de sésame. Mixer jusqu’à obtention d’une texture proche de la semoule (le blender dans ce cas, fera plus une purée qu’une semoule, c’est pourquoi il vaut mieux utiliser un robot culinaire). Ajouter le rester des ingrédients et pulser pour incorporer les ingrédients. Ne pas trop mixer pour garder la texture d’une semoule. Goûter et ajuster l’assaisonnement.
  2. Mettre dans un bol et ajouter la garniture souhaitée : ici des graines germées (alfalfa et fénugrec), des fines lamelles de radis et du basilic frais.

Tabouli raw PMG


Tarte au cacao cru

Quid du cacao cru ? Pour profiter au maximum du cacao en tant que super-aliment, mieux vaut le consommer cru. Il conserve ainsi l’ensemble de ses nutriments contrairement au cacao classique qui subit une torréfaction. La poudre de cacao dégraissée (indispensable pour obtenir de la poudre, sinon le produit est trop gras) est issu de fèves fermentées et séchées au soleil. La poudre de cacao est 100% cacao et ne contient aucun adjuvant.

J’utilise majoritairement deux marques : Ethnoscience que vous pouvez trouver en magasin bio (tous les magasins bio ne proposent pas du cacao cru cependant) ou SevenHill Wholefood que je commande sur Amazon à des prix intéressants en grande quantités.

 

Gateau choco 7 PMG

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Pour la base :

  • 265 g de dattes medjool sèches ou semi-sèches (environ 16 dattes, soit entre 14 et 18 dattes en fonction de leur taille) –> poids une fois les dattes trempées, dénoyautées et facultativement épluchées : 215-220 g.
  • 1 cup (105 g) de cerneaux de noix
  • 70 g de noix du Brésil
  • 25 g de cacao cru
  • Facultatif : une pincée de sel non raffiné (sel de Guérande, sel rose de l’Himalaya, etc).

Pour la ganache :

  • 1 avocat mûr (100 – 110 g)
  • 185 g de dattes Sukkari (de la marque Datecoop pour ma part) qui sont plus onctueuses que les medjool mais vous pouvez tout à fait utiliser des medjool comme dans la base (185 g est le poids à sec –> poids une fois les dattes trempées, dénoyautées et facultativement épluchées : 145 g).
  • 30 g de cacao cru
  • 55 g d’huile de coco (désodorisée ici, mais si vous aimez la noix de coco privilégiez la non désodorisée extraite à froid et bio)

Gateau choco Collage prep

methode BIG

  1. Mettre à tremper les dattes 5-10 min (dans l’eau tiède si elles sont déjà onctueuses ou chaude si très sèches).
  2. Préparer la base croquante : dans le bol du blender, mettre les noix de Grenoble et du Brésil et mixer jusqu’à obtention d’une texture semoule (pour garder du croquant).
  3. Dénoyauter les dattes et facultativement les éplucher (sur certaines dattes la peau s’enlève très facilement, sur d’autres non. Je préfère pour ma part les éplucher pour éviter d’avoir des morceaux de peau mais ce n’est pas obligatoire).
  4. Ajouter le cacao cru et les dattes trempées dans le bol du robot contenant les noix broyées. Mixer jusqu’à ce que la pâte commence à s’amalgamer.
  5. Prendre un moule rectangulaire ou carré de votre choix et recouvrir les bords et le fond d’un film étirable de cuisine (afin de facilité le démoulage à venir).
  6. Verser la pâte dans le moule et à l’aide des mains, étaler la pâte de manière homogène Réserver au congélateur.
  7. Préparer la ganache : faire fondre doucement au bain marie l’huile de coco. Pendant ce temps mettre tous le reste des ingrédients dans le bol du blender. Ajouter enfin l’huile de coco fondue et mixer jusqu’à obtention d’une texture lisse et homogène.
  8. Sortir le moule du congélateur et étaler la ganache.
  9. Remettre au congélateur 1h minimum pour figer la ganache. A l’aide du film plastique, démouler le gâteau. Couper en rectangles / carrés.
  10. Décorer de fleurs comestibles (ici fleurs de bleuets séchées achetées en magasin bio et pensées du jardin).

Note : vous pouvez tout à fait le conserver plusieurs mois au congélateur. Le sortir 30 min avant dégustation pour retrouver le côté onctueux de la ganache.

Gateau choco 10 PMG


Voici d’autres idées de recettes chocolatées 🙂

Snickers totalement décadent

Retrouvez la recette ici.

SNICKERS3 bis

 Tarte sans cuisson chocolat orange

Retrouvez la recette ici.

tarte-choco-orange-2-lumiere

Pour un dessert fruité, voici une délicieuse crème dessert crue à la myrtille 🙂

Retrouvez la recette ici.

Blueberry cream dessert 5 titled


Nous espérons que cet article vous a plu ! 🙂

Nous serions ravies de savoir si vous êtes vous aussi dans une démarche de réduction du sucre, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

Si vous testez cette recette, n’hésitez pas également à me faire part de votre avis en laissant un commentaire ici, sur la page Facebook ou sur Instagram. N’oubliez pas d’utiliser le hashtag #pimpmegreen ?

Bon ap paques

(1) « La naturopathie au quotidien » Dominick Léaud-Zachoval

(2) Passeport Santé.

1 commentaire sur “Sucre, santé et fêtes de Pâques alternatives !

  1. J’ai essayé plusieurs recettes de ce billet. J’ai adopté celle des crackers que je modifie à l’envie (noisette-noix et macadamia par exemple; prochain essai amande-noix-noisettes). Toujours une réussite !
    J’ai moins aimé la crème crue de myrtilles. En ce qui concerne le taboulé, il fait partie de nos repas préférés, tout comme la taboulé de brocolis.
    Merci

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